Avec la photo de l’oratoire de Notre Dame du Carmel installé à la Maison St Aignan, voici une autre belle prière à prendre en préparation du 25 mars (Annonciation de la Sainte Vierge Marie);
L’Etoile du Ciel, qui a nourri le Seigneur, a éradiqué la peste de la mort, qu’avaient planté les premiers parents de l’homme.
Daigne cette même Etoile brillante maintenant éteindre ces éléments dont les assauts ont frappé le peuple blessé par une mort amère.
O très douce Etoile de la mer, protégez-nous de l’épidémie.
Ecoutez-nous, ô Dame, car ton Fils t’honore en ne te refusant rien.
Sauvez-nous, Jésus, nous pour qui la Vierge Mère vous prie.
℣. Priez pour nous, très clémente Mère de Dieu.
℞. Vous qui avez écrasé la tête du serpent, secourez-nous.
Dieu de miséricorde, Dieu d’amour, Dieu de pardon, qui avez été touché de compassion pour l’affliction de votre peuple, et qui avez dit à l’Ange dévastateur de ton peuple : « Retiens ta main » ; pour l’amour de cette Etoile glorieuse, dont le sein précieux vous a nourri avec douceur contre le venin de nos péchés, accordez-nous le secours de votre grâce, afin qu’à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie votre Mère, et du Bienheureux Barthélémy votre Apôtre bien-aimé, nous soyons délivrés en toute sûreté de toute peste et de la mort imprévue, et que nous soyons miséricordieusement sauvés de l’assaut de toute perdition. Par Vous, Jésus-Christ, Roi de gloire, qui avec le Père et l’Esprit Saint vivez et régnez, Dieu pour les siècles des siècles.
R/ Amen.
Cette prière en temps d’épidémie s’inspire d’une homélie sur la Nativité de saint Pierre Damascène (évêque à Damas au VIIIème siècle).
Ce chant est une prose ou séquence à deux chœurs. Ils chantent tour à tour et se retrouvent sur la conclusion.
La partition vient du Cantuale Romano Seraphicum de 1951 (livre de chant des franciscains) alternant versets par versets et se rejoignant pour chanter le verset final.
C’est l’Apôtre saint Barthélémy qui en a fait don aux religieuses Clarisses de Coimbra (Portugal), alors que la ville était ravagée par la peste en 1317. Elles répandirent cette prière… Et le monastère fut épargné par l’épidémie.
Cette prière mariale a été comme une « contagion spirituelle« ! Elle s’est répandue ensuite en Europe, et a été reprise comme un cri de confiance et de protection contre d’autres épidémies; on la retrouve ainsi à Poligny (Jura) en 1575, Nimes (Gard) en 1640, St Laurent les Grenoble (Isère), en 1781… Et pourquoi pas chez nous, en 2020?
Chers amis, prions et chantons volontiers cette belle invocation à Marie!
Répandons cette bonne contagion, ne la confinons surtout pas!
La prière commune à Notre Dame n’est-elle pas un beau « Cluster« , inoffensif et efficace?