Chers Marthe, Constance, Joseph, Malo, et Sixte,
C’est aujourd’hui un très grand jour.
D’abord, c’est la Fête Dieu. La Fête du Saint Sacrement, de Jésus Hostie. Jésus est apparu à une religieuse, Ste Julienne. Il lui a montré un globe, un rond tout plein de lumière… sauf une partie.
« Qu’est-ce que cela représente, Seigneur ?
- C’est l’année chrétienne, avec toutes ses fêtes. Il y a celles en l’honneur de la Trinité, de la Ste Vierge ma Mère, et de mes grands amis, les saints.
- Mais cette partie sombre, sans lumière ?
- C’est parce qu’il manque une fête…
- Laquelle ?
- Une fête en mon honneur, une fête pour Jésus Hostie. Une fête pour louer, honorer, adorer le Saint Sacrement, l’Eucharistie ».
Plus tard, en 1264, le pape décida de répondre à cette demande de Jésus. C’est St Thomas d’Aquin qui a écrit les belles prières de la messe de ce jour.
Mais ce jour est grand aussi parce que Jésus Hostie va entrer dans votre cœur, dans votre vie. Vous allez le recevoir, et Il va vous transformer. Quelle transformation ? La sainteté. Il va vous rendre meilleurs, vous faire grandir dans l’amour de Dieu et du prochain.
Marthe, Constance, vous avez préparé ce jour avec soin. Votre habit blanc rappelle la robe, le vêtement de baptême. L’état de grâce dans votre cœur. Gardez fidèlement ce bel habit de votre âme, ne le laissez pas perdre. Mais si le péché y fait des trous, des tâches ? Alors portez vite votre âme au Bon Dieu. Comment ? Par la confession. Dans la confession, le prêtre tient la place du Seigneur Jésus, il vous aide à bien dire tous vos péchés, à les regretter, à les éviter ensuite. N’oubliez jamais cela ; le péché est une offense envers le Bon Dieu, il faut le fuir ! Et si votre état de grâce a été tâché, troué par le péché, vous pouvez toujours aller trouver le prêtre pour vous confesser. Toujours ! Le Seigneur réparera votre état de grâce ; avec amour, avec soin, avec patience…
Sixte, Malo, Joseph… Vous avez prié Jésus et Marie, vous leur avez demandé des grâces. Vous les avez remercié pour tous les bienfaits reçus. Tout le bien me vient de vous, mon Dieu ! Vous avez aussi appris à bien suivre la Messe. Votre silence, vos gestes, votre recueillement, vos yeux et vos oreilles attentifs, tout cela tourne votre cœur vers le Seigneur qui vient, pour l’adorer. Il recommence son sacrifice très beau, très parfait. Il est présent, vraiment, réellement, substantiellement dans l’hostie. Comme St Jean et St Thomas, comme les disciples d’Emmaüs, vous redirez à la consécration, à la communion; « C’est le Seigneur ! Mon Seigneur et mon Dieu ! Venez, restez avec moi, Seigneur ! »
Et puis, vous avez compris 2 choses très importantes ; le Bon Dieu n’a besoin de rien – pourtant, Il est content quand vous faites un sacrifice pour Lui.
Dieu est parfait, Il a tout, Il ne manque de rien. Il n’a besoin de rien. Mais Il est amour. Il vous a aimé, et vous a créé pour vous aimer. Mais l’amour, c’est dans les 2 sens.
Jésus m’aime, je veux aussi l’aimer.
Jésus offre son sacrifice pour moi et pour tous les hommes.
Je veux offrir des sacrifices pour Lui et pour les âmes.
Jésus attend cela de vous. Tous les jours. Jésus Hostie mettra dans votre cœur les bonnes pensées, les bonnes paroles, les bonnes actions. L’ange gardien vous les portera de sa part. Jésus attend vos sacrifices, vos résolutions, vos efforts. Cela compte vraiment, pour Lui ! Il est très content quand vous le faites. Quand vous le faites bien. Quand vous faites ces petites choses avec un grand amour.
Pour vous aider, vous aurez vos parents, vos frères et sœurs, vos bons amis, les prêtres, l’Eglise, le catéchisme et la prière. Aimez l’Eglise catholique, aimez les sacrements, les commandements, les vertus. Aimez le prêtre qui tient la place de Jésus auprès de vos âmes. Aimez la prière, et la charité. Surtout vous aurez la Sainte Vierge Marie. Elle nous a parlé à Guadalupe, au Mexique ;
« Ecoute ce que je vais te dire, et que cela reste toujours dans le fond de ton cœur. Ne laisse jamais quoi que ce soit t’abattre, te décourager. Ne sois pas troublé, écrasé par ton chagrin. Ne crains pas les maladies, les difficultés, les douleurs. Ne suis-je pas ici, moi, ta Mère ? N’es-tu pas sous mon ombre, sous ma protection ? Tu es caché, protégé dans les plis de mon manteau, dans mes bras ! »
Je vous demande une chose importante, pour finir.
Communiez bien et souvent ; avec un cœur préparé, et chaque fois que vous le pourrez. Communiez comme si c’était la première fois que vous recevez Jésus Hostie. Communiez comme si c’était la dernière fois avant de le voir, au ciel.
Que Jésus Hostie soit la plus grande joie de votre cœur !