Chers enfants,
Au temps de Jésus, on recevait son prénom 8 jours après la naissance. C’était la charge du père de dire le prénom choisi. Qui a choisi le prénom de Jésus ? C’est Dieu le Père. Qui a révélé ce prénom à Notre Dame et St Joseph ? C’est l’ange Gabriel. « Tu lui donneras le Nom de Jésus1». Qui a donné ce prénom au Seigneur ? C’est St Joseph, 8 jours après la naissance.
Jésus veut dire « Dieu sauve ». Parce que le petit Enfant de la crèche est vrai Dieu, vrai Homme. Et aussi parce qu’Il est venu pour être le Sauveur, le seul Sauveur de tous les hommes. «C’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés2». « Il n’y a pas d’autre nom sous le ciel par lequel on peut être sauvé3 ».
Enfin, la circoncision était une operation qui faisait verser quelques gouttes de sang. Jésus annonce déjà comment Il va nous sauver. A quel prix. En donnant sa vie pour nous, en versant son sang sur la Croix.
A chaque Je vous salue Marie, prononcez avec respect les noms de Jésus et Marie.
A chaque Messe, adorez Jésus qui de nouveau s’offre tout entier, avec son corps et son sang, pour glorifier Dieu et pour sauver les âmes !
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Dans l’histoire des hommes, on a repéré quelques grands évènements, des grandes découvertes pour marquer des périodes chronologiques. Par exemple, l’âge du feu, l’âge de la roue, l’âge d’internet. Ces grandes inventions techniques ont changé la vie des hommes, parfois en bien, parfois en mal.
Dans l’histoire sainte, nous trouvons aussi de grands événements, des grandes découvertes. « Il naquit un fils à Seth. Ce fut lui qui commença d’invoquer le Nom du Seigneur ». (Genèse IV, 26). « Je suis Celui qui est… Voilà mon Nom ». « Il reçut le Nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l’ange avant sa conception ». Connaître, puis invoquer le Nom du Seigneur… C’est la prière. L’âge de la prière commence.
Dans l’histoire d’un petit d’homme, comme c’est touchant, ces premiers balbutiements… « Papa, maman »… Et aussi « Notre Père, Je vous salue Marie… Jésus ».
L’invocation du Nom de Dieu. L’invocation du Nom de Jésus.
C’est très court, 5 lettres… Mais c’est le cœur de notre foi ! Au nom de Jésus, tout genou fléchit au ciel, sur terre, dans les enfers ! C’est très fort.
L’enseignement de l’Eglise est clair et net là-dessus, et pose un repère, une limite au dialogue avec d’autres «religions ou croyances». « On doit tenir fermement la distinction entre la foi théologale et la croyance dans les autres religions. (…) La foi est l’accueil dans la grâce de la vérité révélée, (…) la croyance dans les autres religions est cet ensemble d’expériences et de réflexions, (…) de sagesse et de religiosité (…)
Cette distinction n’est pas toujours présente dans la réflexion actuelle (…) C’est là l’un des motifs qui tendent à réduire, voire annuler les différences entre le christianisme et les autres religions4”. Jésus est l’unique Sauveur et Médiateur principal entre Dieu et les hommes. L’Eglise catholique est l’unique et véritable Eglise du Christ.
« Vous êtes en nous, Seigneur, et votre Saint Nom a été invoqué sur nous », répète chaque soir la prière de l’Eglise, dans les Complies.
Elle nous rappelle aussi le 2ème commandement de Dieu. Ce Nom de Dieu est-il présent dans ma conversation intérieure et extérieure ? Est-ce que je parle de Dieu, est-ce que je parle à Dieu ? Comment?
Toute invocation de Dieu, de Jésus et Marie est réparatrice pour les manques à l’honneur de Dieu. Quand on ne sait plus ce qu’est la liberté et son usage, alors l’insulte à Dieu et aux autres devient un droit, une preuve de liberté, d’esthétique, une audace. Quelle pitié …
Ce commandement souligne encore la valeur de notre parole donnée.
Nos promesses. Et quand une promesse est faite à Dieu, ou en présence de Dieu, avec Dieu comme témoin, c’est un serment. Promesse scoute… vœu de religion… résolution…
Dans une ère de promesses trahies, de paroles données à moitié, à la légère, à la va-vite… n’oublions pas. La parole donnée vaut plus que l’argent. Plus que les biens matériels. Plus que la réputation et autres.
Faire serment, ou promettre, c’est un acte d’homme, un acte chrétien. On le fait en verité. On le fait après réflexion. On le fait pour une chose juste.
Terminons avec le commentaire de Benoit XVI sur les mots de St Paul5;
Au Nom de Jésus tout genou fléchit au ciel, sur terre, dans les enfers.
Plier le genou devant Jésus. Ainsi ont fait les bergers, les mages. Ainsi faisons-nous avec la liturgie, notamment au dimanche des Rameaux. Ainsi encore devant le tabernacle, ou dans la prière. Alors, cette genuflexion ? Pli, flexion du genou, du cœur, des 2? C’est une attitude d’adoration. D’où l’importance d’accomplir ce geste non par habitude et en hâte, mais avec une profonde conscience. Au Nom de Jésus, à genoux les hommes !
Toute langue proclame ; Jésus est Seigneur.
Jésus est l’unique Seigneur de notre vie au milieu de tant de dominateurs qui veulent la guider et l’orienter. Invoquer le Nom de Jésus en verité, c’est faire acte de liberté spirituelle. Il faut garder une échelle de valeur où le primat, la première place revient à Dieu. Au Nom de Jésus, et pour Lui, debout les hommes !
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1Matthieu, I, 21.
2Idem.
3Actes IV, 12.
4Declaration Dominus Jesus, SCDF, 6 aout 2000.
5L’âme de la Prière, pp 322-324, Artège.